Les associations dénoncent le manque de protection
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Publié le : Par : Maïa CourtoisLecture : 1 min.
Le 17 février 2020, un mineur isolé étranger (MIE) a mis fin à ses jours au sein de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Un acte révélateur d’une « situation dramatique à l’échelle nationale » pour Martine Cocquet, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l’homme, organisation signataire aux côtés de neuf autres d’un communiqué diffusé le 24 février. Ces associations et syndicats dénoncent le « manque de solutions de protection pour ces enfants », et le « recours fréquent » aux procédures judiciaires accélérées, à l’heure où 68 % des jeunes déférés au tribunal pour enfants de Paris sont des MIE. Ces procédures s’accompagnent souvent d’une « incarcération en attente du procès », ajoute Alexia Peyre, psychologue à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et cosecrétaire nationale du syndicat SNPES-PJJ/FSU. La privation de liberté est nocive pour des jeunes « polytraumatisés, qui nécessiteraient une prise en charge plus conséquente », juge la psychologue. Un MIE « est avant tout un enfant en danger, et donc à protéger, martèle Martine Cocquet. C’est leur situation qui les pousse à commettre les délits de subsistance » pour lesquels ils sont la plupart du temps incarcérés.…
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