Les deux tiers des structures de l’Una (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles) interrogées dans le cadre d’un sondage OpinionWay, commandé par l’organisation, disent, en 2019, compter des postes vacants dans leurs établissements. De quoi pénaliser les personnes âgées, puisque 20 % de ces mêmes répondants affirment avoir refusé des prises en charge nouvelles ou les avoir assurées de façon partielle. Les directeurs mettent sur la première marche du podium de leurs solutions la revalorisation des salaires, pour plus de 9 sur 10. C’est déjà ce que recommandait notamment Myriam El Khomri, en octobre dernier, dans son rapport sur l’attractivité des métiers du grand âge. Dès lors, en attendant que le projet de loi sur l’autonomie voit le jour, en théorie avant l’été, les quatre fédérations d’employeurs de personnels à domicile, dont l’Una, mettent un avenant sur la table des négociations avec les partenaires sociaux au sein de la branche. Son propos : mobiliser 600 millions d’euros pour l’augmentation des salaires de tous les intervenants à domicile des structures à but non lucratif. Même en cas d’accord entre représentants des employeurs et des salariés, cette…
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