L’annonce a été faite le 3 février dernier par Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance. Trente départements ont été sélectionnés pour la contractualisation avec l’Etat. Pour eux, c’est bien évidemment une satisfaction, voire une reconnaissance de leur volontarisme sur les questions de la protection de l’enfance sur leur territoire. A la clé, 80 millions d’euros à partager.Mais ces conseils départementaux n’affichent aucune naïveté, conscients qu’ils sont que ce montant est pour le moins faible par rapport aux 8,3 milliards d’euros de dépenses annuelles pour l’aide sociale à l’enfance (chiffre de 2018). Pour Christophe Bielecki, directeur de l’enfance, de la famille et de la santé publique au conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, si l’aspect financier est important, le sujet de la protection de l’enfance ne se résume pas à cela : « Cette contractualisation va nous permettre de nous maintenir dans un niveau d’engagement élevé dans la protection de l’enfance et de pouvoir profiter de cette dynamique nationale pour alimenter nos équipes par rapport au sens des actions menées. » Une question de sens importante alors que ce département a connu ces…
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