Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2020Par : Solenne Durox
Face à l’augmentation de la détresse sociale, six brigades de gendarmerie du pays de Vitré et de la Roche-aux-Fées, en zone rurale bretonne, bénéficient de l’expertise d’une intervenante sociale qui assure des missions d’écoute, de prévention et d’orientation auprès des victimes et des mis en cause. Maillon d’une chaîne d’acteurs de proximité, Christelle Mézière a su se faire une place à part au cœur de l’institution militaire.
C’est l’heure du café matinal, à la caserne de La Guerche-de-Bretagne, une commune de 4 200 habitants en Ille-et-Vilaine. Sur les murs du sous-sol qui fait office de salle de pause, des manchettes du journal local retracent l’historique des principaux faits divers du coin. Autour de la table, le major Baudouin, l’adjudant Soyer, le chef Gonzalez et les gendarmes Letellier et Legrand. Toute la brigade est réunie, y compris Christelle Mézière, l’intervenante sociale. « Cela ne fait que trois ans et demi qu’on travaille avec elle, mais on se demande comment on faisait avant », confie volontiers le major. Pour le gendarme Legrand, l’arrivée de la jeune femme de 35 ans a permis de « réhumaniser l’institution ». Témoins d’une…
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