Plus de trois mois après la remise du rapport de Myriam El Khomri sur les métiers du grand âge qui le recommandait, trois jours avant sa démission, Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé, a annoncé des mesures visant à renforcer l’attractivité du métier d’aide-soignant. Un métier reconnu comme incontournable pour le « virage domiciliaire » préconisé pour les personnes âgées. Un petit pas en attendant la grande loi. Le 13 février dernier, en visite dans l’institut de formation des aides-soignants de Nanterre (Hauts-de-Seine), la désormais ex-ministre de la Santé et actuelle candidate LREM aux élections municipales de Paris a annoncé des changements dans la formation initiale et continue des aides-soignants. À commencer par, dès la rentrée prochaine, la suppression du concours d’entrée, remplacé par un entretien oral et un examen de dossier. Il faut dire qu’en cinq ans, de 2012 à 2017, le nombre d’inscrits a baissé de 25 %. Des mesures de transition sont prévues, pour ceux et celles qui, cette année, préparent le concours. Le cursus passera dans le même temps de 10 à 12 mois, pour intégrer de nouveaux modules, en particulier la prévention de la perte d’autonomie pour les personnes âgées,…
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