Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2020Par : Sophie Massieu
Plus de trois mois après la remise du rapport de Myriam El Khomri sur les métiers du grand âge qui le recommandait, trois jours avant sa démission, Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé, a annoncé des mesures visant à renforcer l’attractivité du métier d’aide-soignant. Un métier reconnu comme incontournable pour le « virage domiciliaire » préconisé pour les personnes âgées. Un petit pas en attendant la grande loi. Le 13 février dernier, en visite dans l’institut de formation des aides-soignants de Nanterre (Hauts-de-Seine), la désormais ex-ministre de la Santé et actuelle candidate LREM aux élections municipales de Paris a annoncé des changements dans la formation initiale et continue des aides-soignants. À commencer par, dès la rentrée prochaine, la suppression du concours d’entrée, remplacé par un entretien oral et un examen de dossier. Il faut dire qu’en cinq ans, de 2012 à 2017, le nombre d’inscrits a baissé de 25 %. Des mesures de transition sont prévues, pour ceux et celles qui, cette année, préparent le concours. Le cursus passera dans le même temps de 10 à 12 mois, pour intégrer de nouveaux modules, en particulier la prévention de la perte d’autonomie pour les personnes âgées,…
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