« Je n’ai pas du tout l’impression de me prostituer »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2020Par : S. M.
Depuis toujours, Laura aime la littérature érotique. Naturiste et bisexuelle, elle s’intéresse de longue date à tout ce qui concerne la sexualité. Et elle se dit « militante ». Son engagement, en 2016, dans une formation pour devenir assistante sexuelle résulte d’un savant dosage entre ces différentes facettes de sa personnalité.Une formation dispensée pendant un an et demiElle a été convaincue par le sérieux de la formation. Il y a d’abord eu des échanges écrits avec le formateur, puis un week-end préliminaire au cours duquel une première approche corporelle et une séance de massage collective ont été proposées : « Pour les formateurs, il est crucial de voir comment nous nous comportons. Ils peuvent ainsi repérer parmi les candidats ceux et celles qu’ils auraient à exclure du cursus. Et les candidats, eux, peuvent s’assurer qu’ils sont en mesure de poursuivre. » Ce premier pas franchi, les enseignements se sont étalés sur près d’un an et demi, le temps de week-ends. Pour être certifiés, les apprenants doivent, à l’issue, réaliser un premier accompagnement. Une fois reconnus, ils bénéficient de temps de supervision, pour demeurer en mesure de rester dans le cadre et pour échanger sur…
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