Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2020Par : Florence Braud
Je me suis naïvement dit que ce serait un sujet facile. Parce que dans ma tête de soignante féministe et, je l’avoue, un peu légaliste, c’était simple et limpide : assistance sexuelle = prostitution = interdiction. Et voilà, hop hop hop, c’est plié ! Sauf que bon, ahem… rendre une « Minute de Flo » en 85 signes, forcément, ça ne fait pas très sérieux. Alors je fais comme d’habitude. Je lis des témoignages, des articles, des prises de position. Je regarde des vidéos, des reportages, des monologues face caméra. Expériences de professionnels, de personnes en situation de handicap, de proches… Je fais le tri. Certaines suggestions de liens n’ont rien à faire dans une revue sérieuse. Je consulte des sites de formation pour assistants sexuels, des sites d’associations, des sites qui parlent d’autres sites.Je note des mots-clés : tendresse, caresse, humanité, intimité, écoute, émotion, échange, toucher, ressenti de plaisir intime, désert sensuel, épanouissement, estime de soi… Des jolis mots, un peu poétiques, parfois lyriques, voire carrément dithyrambiques. Et puis, plus loin, d’autres mots, plus prosaïques : dossier, formation, décryptage des besoins, équipe, offre de service, cadre réglementaire,…
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