L’ergothérapie sociale au chevet des demandeurs d’asile
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2020Par : Maïa Courtois
Mal outillé, l’accompagnement en santé mentale des personnes migrantes a fait l’objet de l’expérimentation Fasda, avec l’intervention d’ergothérapeutes dans des centres d’hébergement. Pour mieux penser le soutien psychosocial de ce public, des professionnels se sont réunis le 14 février à l’établissement de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis.
« Vous savez, nous, on attend les papiers. On attend, on attend. C’est tout. » Pascale Giffard-Bouvier, ergothérapeute, se souvient des paroles de ce résident du centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) dans lequel elle proposait des ateliers. La professionnelle veut croire qu’il y a plusieurs manières de vivre cette attente : « Elle peut-être cruelle, ponctuée de cauchemars, vécue comme une apnée… ou être remplie d’activités. » Depuis mai 2019, des ergothérapeutes comme elle tiennent des permanences dans des Cada ou des hébergements d’urgence pour demandeurs d’asile (Huda), dans le cadre du programme de recherche-action « Fasda » (Faciliter l’accès aux soins psychiatriques pour les demandeurs d’asile) lancé fin 2018 par des psychiatres de l’établissement public de santé (EPS) de Ville-Evrard, à Neuilly-sur-Marne.…
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