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“Les sourds ont cru qu’ils n’étaient pas intelligents”

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Née de parents sourds pratiquant la langue des signes, Marina Al Rubaee a commencé à parler à l’âge de 6 ans. Partagée entre le monde des non-entendants et celui des entendants, elle a été la voix de ses parents et a oublié d’écouter la sienne, révèle-t-elle dans un livre très personnel.
Marina Al Rubaee nourrit un rêve : créer, un jour, une fondation pour accompagner les personnes sourdes dans leurs démarches quotidiennes. Des assistantes sociales y parleraient la langue des signes, des interprètes seraient à disposition… La jeune femme n’a rien d’une « bisounours » et sait de quoi elle parle. Depuis toute petite, elle est la porte-parole de ses parents non entendants, une histoire qu’elle raconte dans un récit sensible, Il était une voix… C’est à l’âge de 6 ans, quand elle entre au cours préparatoire, qu’elle prend vraiment conscience que son père et sa mère « n’avaient pas d’oreilles », comme elle dit. « Jusque-là, je pensais que la norme était de parler avec ses mains. Quand on est enfant, les parents sont la seule référence, c’est donc tout naturellement que j’ai signé. C’était ma langue maternelle. » Un peu avant, à la maternelle, Marina…
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