« Avoir un chez-soi permet de prendre soin de soi »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Par : A. C. Z.Lecture : 2 min.
« Un chez-soi d’abord » apporte aux sans-abri souffrant de troubles psychiques la sécurité nécessaire pour entreprendre des soins. A l’inverse de l’approche « par palier », souvent éprouvante pour les travailleurs sociaux et les usagers, où les obstacles liés aux situations d’hébergement se multiplient.
Housing first s’adresse aux sans-abri ayant des troubles psychiques. Les conditions de vie à la rue n’entraînent-elles pas aussi des troubles psychiques ?Certes, on observe que les gens à la rue développent des problèmes de santé mentale, mais ces troubles sont « désajustés » des diagnostics psychiatriques standard. Dans cette situation, il faut donc faire attention à ne pas renvoyer ces problèmes à une psychopathologie, alors que l’environnement de la rue est surdéterminant. Il n’y a pas non plus de « qualification psychiatrique » qui mènerait directement les gens à la rue, quand bien même certains troubles comme la bipolarité ou la schizophrénie entraînent une désocialisation importante. Et parmi les sans-abri ayant des troubles psychiatriques, il y a de nombreux laissés-pour-compte de la désinstitutionnalisation de l’hôpital psychiatrique,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques