Marseille, Toulouse, Lille et Paris ont été les premières villes à expérimenter le dispositif « Un chez-soi d’abord ». Aujourd’hui pérennisé, il sera étendu à d’autres villes pour accueillir un total de 2 000 personnes d’ici 2023. A Paris, le groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS) incluant le centre d’action sociale de la ville de Paris (CASVP), le groupement hospitalier universitaire (GPU) psychiatrie et neurosciences ainsi que les associations Charonne, Œuvre Falret, Cités du Secours catholique et Aurore portent le dispositif. La coordinatrice, Aline Belkadi, rend compte des bénéfices pour les 71 usagers accueillis actuellement : « Cette démarche prend du temps car les équipes médico-sociales travaillent vraiment avec la personne, la visitent chaque semaine dans son cadre de vie et l’incitent à se soigner, mais sans poser d’obligation, sans injonction de soin, et cela fonctionne. » D’après le rapport rendu par l’équipe de recherche, 85 % des personnes – anciens sans-abri – se maintiennent dans le logement après deux ans et font moins de séjours en hôpital psychiatrique. C’est aussi pour elles l’occasion d’un nouveau départ dans la vie. « J’ai vu à quel point…
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