Après le passage en catégorie A de ses éducateurs en 2019, la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) s’attaque aux conditions d’accès de son concours externe, désormais disponible à partir d’un bac + 3. Avec en moyenne 2 000 candidats par an, en majorité issus du juridique, elle aspire à une diversification des profils, en attirant les titulaires de filières du sport, des sciences humaines et sociales (SHS), des sciences de l’éducation ou encore de l’animation. « Nous cherchons des personnes capables de construire des projets de vie avec des jeunes en difficulté pour développer leurs capacités de socialisation, d’autonomie et d’intégration sociale et professionnelle, souligne-t-on à la DPJJ. Leurs compétences créatives et leur capacité à les transmettre sont des leviers importants pour tisser la relation éducative et favoriser l’adhésion des adolescents à l’accompagnement réalisé par la PJJ. » Autre nouveauté : la refonte de l’ensemble des contenus de la formation statutaire à l’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ). D’une durée de 18 mois (contre deux ans auparavant), la pédagogie sera désormais fondée sur le principe de l’alternance…
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