L’ADF et les associations réclament plus de moyens
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.01.2020Lecture : 2 min.
Diffusé le 19 janvier dans l’émission Zone Interdite sur M6, le reportage « Mineurs en danger : enquête sur les scandaleuses défaillances de l’aide sociale à l’enfance (ASE) » est une nouvelle charge sur la protection des enfants placés. Il y a un an, une enquête similaire de France 3 avait conduit, quelques jours plus tard, à la nomination d’un secrétaire d’État chargé de la Protection de l’enfance, Adrien Taquet. Avant même la diffusion du documentaire, l’Assemblée des départements de France (ADF) a critiqué, le 17 janvier, « les méthodes de réalisation employées (caméra cachée notamment) », s’inscrivant en faux contre « la prétendue omerta des Départements ». L’association d’élus déplore que ceux-ci soient « laissés seuls pour prendre en charge les mineurs placés par voie judiciaire ». Elle rappelle la « forte augmentation des placements », doublée d’une « prise en charge croissante des mineurs non accompagnés », qui entraîne « une saturation des structures, une embolie des services ». L’ADF demande « un contrat tripartite entre l’État, les Départements et le secteur associatif » et un « répertoire national des agréments des assistants familiaux ayant fait l’objet d’une suspension…
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