Publié le : Dernière Mise à jour : 27.01.2020Par : Anne Corinne ZimmerLecture : 6 min.
Le délaissement parental était au cœur de la journée de formation organisée le 14 janvier par l’Ecole de la protection de l’enfance et l’Action sociale. La non-reconnaissance juridique de ce désintérêt amplifie les souffrances de l’enfant et entraîne errances, placements provisoires répétés, et insécurité permanente. Sans compter l’épineuse question de l’autorité parentale.
Quand les parents ne parviennent pas à donner à leur enfant la sécurité affective, psychologique, voire les soins de base et ce, de façon constante ; quand les réponses apportées demeurent dans l’ordre du toujours « provisoire », il est temps d’agir. Au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant. Ainsi pourrait se résumer l’enseignement majeur des différentes approches qui ont nourri la journée sur « le délaissement parental », organisée par l’Ecole de la protection de l’enfance et l’Action sociale le 14 janvier. Du point de vue psychologique d’abord : chacun sait que des attachements stables à des figures, si possible dotées d’empathie, sont nécessaires à la construction de la personne au cours de l’enfance en particulier. A contrario, les liens qui, au sein des familles d’accueil,…
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