Publié le : Par : Jean Pierre RosenczveigLecture : 6 min.
Jean-Pierre Rosenczveig, ancien juge pour enfants, feuillette l’année 2019 de la protection de l’enfance. Une année qui, selon lui, a vu des actions déroulées « dans tous les sens » sans qu’elles répondent aux véritables difficultés. Et de souhaiter pour 2020 que l’Etat redevienne « crédible en assumant ses responsabilités ».
« 2019 est partie dans tous les sens pour la protection de l’enfance. Au point de donner l’impression d’un navire sans capitaine et surtout sans cap. Un capitaine est arrivé en janvier pour éteindre le feu allumé par une dénonciation audiovisuelle des défaillances dans les foyers relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et une mise en cause sévère – trop certainement, mais… – de l’institution, notamment par des anciens, quand 25 % des jeunes clochardisés en sont issus. L’Etat a fini par réaliser qu’un problème politique appelait une réponse politique. D’où la nomination d’un secrétaire d’Etat.Ministre de la Protection de l’enfance ou de l’Enfance, comme nous y appelions de longue date ? L’intéressé n’a pas tardé à intégrer qu’il se devait d’avoir une conception élargie de la protection de l’enfance par-delà les institutions…
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