Les robots ont démontré leur utilité thérapeutique, notamment dans les pathologies liées à l’autisme et au vieillissement. Mais ils ne remplaceront jamais la relation humaine, et il existe des risques liés à leur utilisation, prévient le psychiatre Serge Tisseron, spécialiste des relations entre les hommes et les robots.
Le recours à la robotique est-il fréquent dans le domaine de la santé mentale ?Deux domaines sont concernés. D’abord les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA), qui ont en commun des problèmes de communication et un répertoire comportemental restreint. Les robots humanoïdes, dont les réactions sont simples et limitées, constituent pour certains d’entre eux des interlocuteurs privilégiés. C’est le cas avec Kaspar, qui manifeste de la joie quand il est chatouillé ou de la tristesse quand il est frappé. Un autre, Nao, invite les enfants à imiter ses gestes, à nommer les parties du corps que ces derniers touchent et à reconnaître les émotions que Nao signifie par ses mouvements. L’autre domaine est celui des personnes âgées. Des Nao font office d’« agents de conversation » dans des établissements en provoquant…
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