Publié le : Dernière Mise à jour : 23.12.2019Par : Fabien PaillotLecture : 3 min.
Le 13 décembre dernier, les gendarmes ont été conviés par l’Adapei Charente à un atelier de formation au handicap intellectuel et psychique. Objectif : éviter les incompréhensions lors d’enquêtes judiciaires concernant des victimes ou des auteurs en situation de handicap mental.
« Pour appeler les gendarmes ? Il faut appeler le 18 ! Le 15 ? Je ne sais pas… », souffle Vincent face à la caméra. « Que fait un gendarme ? Il commande d’autres gendarmes », tente Jean-Michel. Les témoignages de ces handicapés, filmés dans de courtes séquences sur le rôle des forces de l’ordre, défilent à l’écran. Dans la salle, une vingtaine de gendarmes les découvrent, attentifs. « Un handicapé peut dire une chose et son contraire l’instant d’après en fonction de la formulation d’une même question », explique en éteignant le vidéoprojecteur Jean-Claude Soulet, directeur de pôle auprès de l’association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales (Adapei) Charente. Tous volontaires, les gendarmes sont venus à Soyaux, commune située aux portes d’Angoulême, pour assister à un atelier de sensibilisation au handicap. Une première pour ces professionnels…
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