« Une protection de l’enfance à plusieurs vitesses… une fatalité ? »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Par : Salvatore StellaLecture : 3 min.
Les différents acteurs de la protection de l’enfance doivent faire, chacun à sa manière, avec des réductions budgétaires. Comment assurer alors une égalité de traitement et de prise en charge des enfants ? Le Cnaemo plaide pour un « dialogue renoué » de tous les acteurs aux niveaux national et local.
Chargé de mettre en œuvre la législation et des directives nationales, chaque département de France élabore sa politique de protection de l’enfance en lien avec les réalités de son territoire et de sa population. Les 101 départements sont ainsi chefs de file de la protection de l’enfance et financeurs presque exclusifs du dispositif avec 7,37 milliards dépensés en 2017 (hors dépenses de personnels). De son côté, l’Etat légifère et réforme la protection de l’enfance ; il superpose les lois, les décrets, les feuilles de route et les stratégies nationales. L’Etat fixe le cap, réunit les acteurs au sein du Conseil national de la protection de l’enfance (aujourd’hui en sursis) et tente de corriger les effets d’une gestion locale de l’action publique. Effets en termes d’hétérogénéité des pratiques et de choix politiques.En temps de crise…Par beau temps,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques