Suite aux annonces du Premier ministre lors du troisième comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat, le 3 décembre, l’ambiance n’est pas à l’enthousiasme du côté des associations. « Situations de scolarisation inadaptée, ruptures de parcours, dispositifs d’accompagnement médico-sociaux embouteillés, exils en Belgique… les engagements du gouvernement ne sont en effet pas à la hauteur […] », juge l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales, et de leurs amis (Unapei), dans un communiqué. Tout en saluant « une dynamique et des annonces qui vont dans le bon sens », l’Unapei appelle le gouvernement « à rattraper en urgence les manquements de l’État en matière d’accès aux droits et de financements des accompagnements ».De son côté, APF France Handicap se satisfait également de certaines mesures, notamment l’attribution de la prestation de compensation du handicap (PCH) sans limitation de durée, la défiscalisation de la PCH, le dédommagement pour les aidants et la suppression de la barrière d’âge de la PCH à 75 ans. Néanmoins, l’association considère, elle aussi, que « ces annonces sont encore en deçà des attentes des personnes en situation…
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