Dans un rapport rendu public le 18 novembre, l’inspection générale des affaires sociales dresse un bilan sur ces établissements. L’Igas recommande une sécurisation des parties prenantes.
« Sans les Esat (établissements et services d’aide par le travail), la grande majorité des personnes en situation de handicap qui y sont aujourd’hui accueillies seraient exposées au risque d’inactivité forcée ou de sous-emploi. » C’est le constat que font l’inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’inspection générale des finances (IGF) dans un rapport rendu public le 18 novembre(1), après saisine de plusieurs ministres en mars dernier. Le principal constat que font les inspections est que les Esat « permettent de donner une activité professionnelle à une population particulièrement exposée à l’inactivité et au chômage ». En 2018, le taux de chômage des personnes en situation de handicap était de 19 %, soit presque dix points de plus que pour la population totale. Ce public est également plus touché que la moyenne par le chômage de longue et de très longue durée.D’après les témoignages recueillis par l’Igas et l’IGF au cours de leur mission et l’étude…
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