A l’occasion d’un colloque organisé le 15 novembre dernier à la Cour de cassation, juges, parquetiers et avocats ont interrogé leurs pratiques professionnelles. Un rapport de l’inspection générale de la justice, rendu public dès le lendemain, met en lumière des pistes d’amélioration.
Récemment nommé procureur général près la Cour de cassation, François Molins marque déjà son passage à la plus Haute Juridiction de l’ordre judiciaire français en organisant le colloque intitulé « La lutte contre les violences au sein du couple : les défis de la justice ». Comme un constat d’une certaine impuissance contre ce fléau qui a tué 1 500 femmes en dix ans, le haut magistrat a décidé de réunir parquet, siège et avocats. Dans son propos introductif, il a insisté sur l’exigence de formation de tous les acteurs de la lutte contre les violences conjugales : magistrats mais aussi policiers et gendarmes. « La victime ne doit pas vivre dans la terreur de ce qu’il adviendra lorsque son conjoint sortira de prison », a ajouté François Molins, qui estime que ce sont bien les « pratiques » qu’il faut changer, au-delà des textes de lois, moyens et contraintes.C’est…
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