Un an et demi après la mise en œuvre de la stratégie autisme au sein des troubles neuro-développementaux, le compte n’y est pas. Pour le Comité d’entente, qui réunit 55 associations représentantes des personnes en situation de handicap et de leurs familles, « les enfants et adultes autistes avec des profils sévères restent insuffisamment pris en compte par cette stratégie ». Les associations constatent, un peu partout en France, « un déficit de professionnels suffisamment formés [aux spécificités de l’autisme], des accompagnements en nombre insuffisant, des notifications MDPH non satisfaites, qui se traduisent par des ruptures de parcours graves pour les personnes et leurs familles, et des exclusions de fait d’un certain nombre de dispositifs inclusifs faute d’accompagnement adapté et suffisant (habitat, scolarisation, accompagnement à la vie sociale, emploi, etc.) », listent-elles dans un communiqué en date du 7 novembre.Depuis des années, elles dénoncent le fait que les adultes autistes les plus dépendants sont « les grands oubliés » des plans autisme successifs. En mars 2018, les fédérations Autisme France, Sésame Autisme et Unapei alertaient déjà le gouvernement sur ce sujet, dans…
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