Difficiles recherches médico-psychologiques à la PJJ
Article réservé aux abonnés
Publié le : Lecture : 1 min.
Les professeurs Guillaume Bronsard, du CHU de Brest, et Laurent Boyer, d’Aix-Marseille Université, ont publié, le 12 novembre, les conclusions d’une étude médico-psychologique réalisée auprès d’enfants et d’adolescents placés en centre éducatif fermé (CEF)1. Au-delà des résultats, dont la représentativité peut être discutée au vu du peu de jeunes ayant participé à l’enquête – 113 seulement, dans neuf CEF –, le rapport pointe les difficultés à opérer des recherches médico-psychologiques auprès d’une population d’adolescents confiés à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). La direction nationale de la PJJ avait désigné 18 CEF pour la réalisation de l’étude, qui n’a donc pu aboutir que dans la moitié de ceux-ci. « Au minimum, ce type de démarche de recherche scientifique du champ médical est inhabituel dans ce milieu professionnel », indique le rapport. Elle est parfois apparue suspectée de « médicalisation de la délinquance ou des comportements déviants rattachée à une idéologie sécuritaire, induisant des positions affectives variées mais intenses ». L’équipe note tout de même un point positif à ce sujet : la totalité des entretiens s’est déroulée sans heurt et aucun parent n’a…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques