Publié le : Dernière Mise à jour : 31.10.2019Lecture : 1 min.
UNE LETTRE OUVERTE PEUT EN CACHER UNE AUTRE : LE 7 OCTOBRE, LE COLLECTIF DES PROCHES DE MALADES ALCOOLIQUES (COPMA) A ADRESSÉ UN COURRIER À AGNÈS BUZYN ET À MARLÈNE SCHIAPPA, RESPECTIVEMENT MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ ET SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉE DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES, EN MARGE DU GRENELLE DES VIOLENCES CONJUGALES. Dans cette missive, le Copma, soutenu par la Camerup (Coordination des associations et mouvements d’entraide reconnus d’utilité publique) et par France patients experts addictions, alerte sur le fait que l’alcool, un « facteur majeur de ces violences, n’est pas pris en compte, alors qu’il constitue l’un des principaux facteurs sur lesquels il est possible d’agir pour prévenir ». Le Copma rappelle que l’an dernier, sur 121 féminicides, au moins l’un des deux – auteur ou victime – était sous l’emprise d’une substance (alcool, stupéfiants, etc.) dans 55 % des cas. Par conséquent, ce collectif propose notamment une stratégie de prise en charge effective de la consommation de ces substances et l’obligation de soins si nécessaire. En réaction, le 14 octobre, les professionnels et experts des addictions ont également adressé une lettre ouverte1,…
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