« L’Europe plus volontariste que l’État français »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 28.10.2019Par : V. A.Lecture : 3 min.
La politique du gouvernement en matière de logement social aurait des effets délétères sur les publics précaires et sur les bailleurs. Analyse de Pierre Madec, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques, et de Cédric Van Styvendael, président de Housing Europe.
« On est sur des réductions budgétaires massives. » Pierre Madec, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime qu’il y a « une grande cohérence » des mesures gouvernementales en matière de logement social : celle de faire des économies. « La baisse du montant de l’aide personnalisée au logement (APL) de 5 euro, la mise en place de la réduction du loyer de solidarité (RLS) [appliquée par les bailleurs sociaux aux locataires dont les ressources sont inférieures à un plafond, NDLR], la contemparéinéisation de l’APL repoussée à janvier 2020 : tout cela fait un peu moins de 4 milliards d’économies et 20 à 25 % du budget consacré aux APL chaque année, évalue l’économiste. Il y aura d’autres économies à attendre sur le poste APL avec la mise en place du revenu universel d’activité. »Rappelant que l’exposé des motifs de la loi portant…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques