Publié le : Dernière Mise à jour : 28.10.2019Par : M. C.Lecture : 3 min.
L’enjeu de financement des interventions sociales était au cœur du Salon des expérimentations et initiatives solidaires (SEIS), à Rennes, les 9 et 10 octobre. Dans quelle mesure faut-il laisser place à l’argent privé ? Certaines initiatives porteuses d’un accompagnement novateur, notamment auprès de publics incarcérés, ne demandent qu’à se pérenniser.
Implantée à Nantes, l’association Permis de construire rencontre la même problématique, étant financée à 80 % par le privé. « Nous essayons d’aller vers davantage de fonds publics pour nous pérenniser », assure Ludovic Dardenne, son directeur. En ce moment, l’association accompagne entre 20 et 30 personnes incarcérées ou sous contrôle judiciaire et considérées comme « pilotes de leurs projets ». Depuis la création de Permis de construire, il y a dix ans, l’équipe comptabilise « plus de 600 personnes aidées ». La structure a « mis du temps à se légitimer au sein du milieu pénitentiaire », admet Ludovic Dardenne, mais elle a désormais « un réel impact ».Ainsi se concrétisent « 65 % des projets, tels qu’une reprise d’études en master, un boulot de mécanicien… », expose l’équipe. L’accompagnement se…
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