Publié le : Dernière Mise à jour : 28.10.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 3 min.
L’enjeu de financement des interventions sociales était au cœur du Salon des expérimentations et initiatives solidaires (SEIS), à Rennes, les 9 et 10 octobre. Dans quelle mesure faut-il laisser place à l’argent privé ? Certaines initiatives porteuses d’un accompagnement novateur, notamment auprès de publics incarcérés, ne demandent qu’à se pérenniser.
« Les personnes vieillissent, vivent de plus en plus longtemps. En même temps, il y a une stabilité des moyens publics pour leur accompagnement »… Le constat de Jean-Vincent Trellu, président de l’association plus que trentenaire Le Temps du regard, est sans équivoque. Son équipe accompagne une trentaine de personnes en situation de handicap. Aujourd’hui, elle lance un projet de construction de 50 nouveaux logements, dont 16 seront destinés à l’accompagnement de ces personnes. Un jardin et une maison de voisinage dans le lotissement doivent y permettre la mixité et le lien social. Mais voilà : le projet représente 820 000 € par an. « On savait que le conseil départemental n’aurait pas les moyens », résume Jean-Vincent Trellu. Il a ainsi été décidé de partager les investissements : 37 % à la charge…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques