Deux réactions différentes à la stratégie de protection de l’enfance, mais un même constat : celui du manque de moyens financiers et humains. Certes, la Convention nationale des associations de protection de l’enfant (Cnape) salue la stratégie nationale présentée le 14 octobre par le secrétaire d’État Adrien Taquet, dans un communiqué de presse publié le lendemain. Elle approuve le « virage préventif » du dispositif, l’amélioration du traitement des informations préoccupantes, ainsi que la « large place faite aux droits des enfants, notamment en matière d’expression et de participation ». Elle agrée également la démarche gouvernementale qu’elle qualifie de « stratégie de l’exécution ». Néanmoins, la Cnape déplore les moyens financiers modestes engagés.Autre point de vue : celui du Département de la Gironde. Dans un communiqué de presse du 15 octobre, il considère que le secrétaire d’État à la Protection de l’enfance « n’a pas pu trouver les moyens budgétaires nécessaires » à sa stratégie nationale. Le territoire girondin regrette la primauté laissée aux Départements dans la gestion financière de ce plan national et considère qu’il lui est impossible de le mettre en œuvre du fait de…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques