Attendue de longue date et avec impatience par les acteurs du secteur, la loi grand âge et autonomie est sur toutes les lèvres. Pas un rendez-vous, pas une conférence sans que le sujet ne soit mis sur la table. Alors que les discussions perdurent et que les derniers arbitrages restent à faire, la FNAAFP/CSF (Fédération nationale du secteur de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile) a profité que l’annonce de cette réforme soit sur le devant de la scène pour formuler dix propositions, « afin de mettre en place une politique résolument tournée vers la satisfaction des besoins des personnes vieillissantes ».La Fédération propose notamment de « réaffirmer la pleine citoyenneté des personnes et de lutter contre les discriminations ». Il s’agit par exemple de bannir le terme de « dépendance », car « trop stigmatisant », et de le remplacer par l’expression « situation de perte d’autonomie » permettant de « définir une situation qui n’est pas définitive ». Autres mesures : « inscrire dans la loi le droit pour toutes de vieillir chez soi », « entendre et respecter le choix des personnes au travers du projet de vie », ou encore « mettre en œuvre une prestation unique…
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