Malgré 30 ans d’existence, l’accueil familial des personnes âgées ou handicapées traîne encore et toujours un déficit de reconnaissance. Au cours d’un séminaire à Paris, organisé les 7 et 8 octobre, l’Institut de formation, de recherche et d’évaluation des pratiques médico-sociales a diagnostiqué, devant les représentants de plus de 60 conseils départementaux, les raisons de cette marginalité persistante.
« L’accueil familial ne se développe pas et peut-être même il régresse ou tout du moins il stagne. » Tout en restant vigilante sur l’interprétation des données chiffrées, Catherine Horel, adjointe de direction à l’Institut de formation de recherche et d’évaluation des pratiques médico-sociales (Ifrep) ne note pas « l’effet escompté du soutien de l’accueil familial envisagé par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) et ses décrets ». Alors que ce dispositif existe juridiquement depuis 1989, seules 15 000 personnes vivent en accueil familial pour environ 10 000 accueillants familiaux. Entre 2013 et 2019, le nombre d’accueillants familiaux a connu une baisse de 3,8 %. Le nombre d’accueillis est stable au niveau national, sur…
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