Publié le : Par : Nathalie AuphantLecture : 2 min.
Le 26 septembre, l’incendie de l’usine chimique Lubrizol, à Rouen, a entraîné la mise en place d’une zone de confinement autour des lieux du drame. La préfecture de la Seine-Maritime avait également invité les habitants à rester chez eux. Pour les services d’aide à domicile, il a fallu réagir dans l’urgence. Gérant de deux agences de l’entreprise Apef du secteur, Olivier Muller revient sur cette situation d’exception.
Aviez-vous élaboré un dispositif en cas d’accident industriel ?Non, nous n’étions pas préparés, nous avons donc improvisé. Notre activité étant majoritairement liée à la dépendance et au maintien à domicile, nous avons priorisé les interventions indispensables : ainsi l’entretien du logement ou encore les travaux de jardinage ont été remis à plus tard. La question qui s’est posée rapidement est celle des interventions à domicile auprès des publics fragiles. Nous étions pris en étau avec, d’un côté, l’aspect sécurité avec un périmètre déterminé par la préfecture et, de l’autre, notre obligation de continuité de service auprès des personnes handicapées ou avec une autonomie très réduite. Nous avons eu des choix à faire.Comment avez-vous…
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