Paru auJournal officiel du 17 mai dernier, un décret met en place l’expérimentation du nouveau modèle de financement des services d’aide à domicile (Saad). Copiloté pendant deux ans par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), ce projet de réforme semblait faire consensus lors de sa présentation, mais suscite depuis des réserves. Preuve en sont les vifs échanges qui ont eu lieu lors des Assises nationales de l’aide à domicile, les 26 et 27 septembre à Paris. Notamment, le principe de tarification horaire (voir encadré) est au cœur des débats.« Si l’on reste dans ce modèle de tarification, on ne s’en sortira pas, déplore Stéphane Landreau, secrétaire général de la Fnaapf-CSF. Tarifer à l’heure nos interventions est maltraitant pour les usagers et les salariés. Il faut sortir de ce modèle à bout de souffle. Nous sommes les seuls intervenants du secteur social à être tarifés à l’heure. Il faut aller sur une tarification au poste, globale… » Et d’ajouter : « Tant que l’on ne travaillera pas sur ce sujet, rien ne pourra avancer. On pourra fixer un tarif socle à 30 €, cela ne résoudra pas le problème de fond. Il faut…
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