Dans un rapport publié le 24 septembre, le Secours catholique décortique la procédure Dublin et appelle le gouvernement à cesser les transferts des demandeurs d’asile vers les pays de première entrée ou au moins, à assouplir les conditions de mise en œuvre de ce règlement européen.
« Quand je suis arrivé en Allemagne, on m’a dit qu’on n’acceptait pas les Afghans. Ma demande a été rejetée et on m’a dit de quitter le pays. Pourquoi me renvoyer en Allemagne ? » Les récits des demandeurs d’asile tombés sous le coup de la procédure de Dublin recueillis par le Secours catholique témoignent tous d’une même incompréhension face à ce règlement européen adopté en 1990. Amendés à deux reprises, les accords de Dublin qui régissent le traitement des demandes d’asile au sein de l’Union européenne sont aujourd’hui jugés d’une « effroyable complexité » par l’association.Le 24 septembre, le Secours catholique a publié un rapport élaboré avec les demandeurs d’asile, afin de revenir sur son fonctionnement et ses conséquences sur la vie des exilés. Car depuis juillet 2016, l’application de la procédure Dublin – qui vise principalement au transfert d’un demandeur…
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