Pendant six ans, Amandine Marchier a été éducatrice spécialisée. Forte de cette expérience, elle s’est reconvertie dans la formation au travail social à travers l’« approche narrative ». Une pratique qui, à l’instar d’ATD quart monde, promeut l’idée qu’il faut considérer la personne accompagnée comme une experte.
Un jour, Amandine Marchier est tombée sur le livre « Échec scolaire, une autre histoire est possible » (éd. L’Harmattan, 2011), et ça a été le déclic. L’auteure, Tina Sherrer, démontre comment, en s’appuyant sur leurs qualités plutôt que sur leurs faiblesses, il est possible d’aider les élèves qui décrochent à l’école. Sorte de psychologie positive ? Pas vraiment. La démarche est fondée sur l’« approche narrative », une pratique mise au point outre-Atlantique par deux ex-travailleurs sociaux, Michael White et David Epston. Arrivée en France dans les années 2000 par le biais du coaching, elle s’applique aujourd’hui à beaucoup de métiers de l’accompagnement. Le but : guider la personne en difficulté afin qu’elle se reconnecte avec ses ressources cachées, en l’invitant à considérer que son problème est extérieur à elle et à s’en dissocier.…
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