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« Je suis les mêmes trajets car l’aventure est dangereuse »

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Le quotidien d’Alexandra Dellapina, retraitée parisienne, n’est pas toujours aisé. Chaque sortie doit être planifiée avec minutie, de la porte de l’appartement jusqu’à sa destination. Inclinaison du trottoir, transports empruntables, configuration de l’établissement visité… Rien ne peut être laissé au hasard.
Quel est votre quotidien dans Paris ?Pour une personne en fauteuil manuel, les difficultés sont multiples. Il faut parfois passer par le point D pour aller du point A au point B, parce qu’on ne peut pas traverser à cet endroit, qu’il y a un trou, un ressaut, une butée. Il faut anticiper constamment. Si on veut par exemple aller dans une boulangerie et qu’on n’a pas d’accompagnateur, on devra taper au carreau pour acheter notre baguette. Le Monoprix à côté de chez moi comporte deux entrées, mais il faut faire appel au vigile pour utiliser celle qui est accessible, qu’il ouvre avec une clé spéciale… Je ne peux pas accéder à ma banque de quartier car le bâtiment comporte un seuil très haut avec un ressaut, malgré le fait que je leur ai écrit il y a quatre ans pour faire évoluer la situation. Je ne prends plus le bus, le chauffeur rechigne…
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