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« Une mise en examen peut déjà être considérée comme une sanction »

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Il aime son métier, c’est évident. Educateur d’une quarantaine d’années à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dans le Loiret, Stéphane (le prénom a été changé) nous livre ici son expérience personnelle. Comme il nous l’a répété, elle n’est pas forcément représentative de l’ensemble des travailleurs de ce service public. Cependant, son témoignage permet d’apporter un éclairage moins institutionnel. Paroles sans filtre.
Comment ça se passe sur le terrain ?Je voudrais d’abord rappeler que la vérité d’une juridiction n’est pas forcément la même ailleurs. Donc ce que je vais dire n’engage que moi. Ici, on est très tributaires des politiques du parquet, des modes du parquet. Une fois, ça a été les mesures de réparation [mesures de réparation pénales, NDLR], on en a eu pendant plusieurs mois, beaucoup. Puis la mode est passée et le parquet a trouvé autre chose. Ce qui devient inquiétant, c’est que la PJJ n’est plus source de propositions et de solutions. Le parquet dit « je veux » et la PJJ doit suivre ensuite. Ces dernières années, on a vu l’évolution de notre métier, avec une tendance vers de plus en plus de probatoire et moins d’éducatif.…
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