Chère Ludovine,Je ne te connais pas, mais je vais quand même te tutoyer, vu que toi, tu sembles très bien me connaître. Tu parles de moi à longueur de journée. De moi, Florine, mais aussi de ma femme et de notre fils. Tu parles de nous comme si nous n’étions pas là, comme si aucun de nous trois ne pouvait lire les horreurs que toi et tes petits copains de La Manif pour tous débitez à notre sujet depuis des années. Tu parles de nous comme si tes mots ne nous atteignaient pas, comme si tes pensées nauséabondes n’avaient aucun impact sur nous, sur notre famille, sur notre fils.Tu affirmes que le but du mariage est de fonder une famille. Et même tu vas plus loin, en écrivant que « le mariage n’est pas la consécration de l’amour » mais qu’il doit contribuer au « renouvellement de la société ». Mais dans quel siècle vis-tu ? J’imagine ta vie, Ludovine, et je ne t’envie pas. Et comme je plains tes copines condamnées à tricoter des écharpes roses pour les filles et bleues pour les garçons en comptant frénétiquement les jours qui les séparent de leur prochaine ovulation !Tu cites des tas d’études pseudo-psycho-philosopho-scientifico-merdiques sur la « place du père ». Il paraît que ce dernier…
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