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« Ils ne s’imaginent pas pourquoi ces parents ne viennent pas à l’école »

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La majorité des élèves de filières adaptées sont en situation de grande pauvreté. Contre cette « ségrégation », près de 20 établissements scolaires s’engagent dans une expérimentation avec ATD quart monde. Chercheuse en sciences de l’éducation au Laces de Bordeaux, Dominique Lahanier-Reuter analyse comment le milieu social peut être facteur d’orientation.
Sur quel constat de départ se fonde l’expérimentation d’ATD quart monde ?Les parents en situation de grande pauvreté avec lesquels nous travaillons sont pour la plupart passés par des sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa), des classes préprofessionnelles de niveau, tous ces dispositifs « à côté » des filières normales… Et leurs propres enfants se trouvent face à des moqueries, des humiliations, et sont en très grande difficulté scolaire. Des orientations vers ces dispositifs leur sont très rapidement proposées ou imposées. Selon les chiffres officiels, 75 % des enfants en Segpa sont issus de classes socioprofessionnelles défavorisées. Idem pour les unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) ou les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (Itep).…
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