Publié le : Dernière Mise à jour : 09.09.2019Par : Nadia GraradjiLecture : 4 min.
Près d’un an après l’entrée en vigueur de la loi « asile et immigration » du 10 septembre 2018 et à l’approche du débat sur la politique migratoire, les associations de solidarité déplorent « un durcissement » dans la politique d’accueil des demandeurs d’asile en France.
A Paris, à Bordeaux, à Marseille, à Nantes, à Caen, à Metz ainsi qu’en de nombreux autres points du territoire, des campements de rue et des squats révèlent « l’insuffisance d’un dispositif de premier accueil et mettent en exergue de nombreuses atteintes à l’exercice du droit d’asile », alertait à nouveau, le 23 juillet dernier, l’association France terre d’asile. Faute de places, le dispositif national d’accueil (DNA) aux personnes en demande d’asile est saturé et n’héberge que 50 % des personnes éligibles. Selon le rapport d’activité 2018 de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), publié en juillet, le DNA compte plus de 103 000 places, dont environ 43 000 en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) et 34 000 d’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (Huda). Le DNA est occupé à 97 %, ce qui représente 87 000 personnes hébergées. Une capacité…
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