La mission sur « l’évaluation de la politique de prévention en protection de l’enfance », menée par cinq inspecteurs de l’IGAS/IGEN/IGAENR, a rendu public ses conclusions mi-juillet. Un rapport critique, dans lequel il est indiqué : « La fonction de prévention en protection de l’enfance n’est pas dotée aujourd’hui d’un cadre conceptuel suffisamment clair et partagé, en dépit des enjeux humains, économiques et sociaux qui s’y attachent. » Ce sont ainsi de nombreuses insuffisances quantitatives et qualitatives qui sont mises en évidence : le manque de moyens alloués à la prévention, l’absence de coordination et de pilotage, l’insuffisance de la formation initiale et continue de nombreux professionnels (professeurs, médecins…), ou encore la multiplication des missions des services de la protection maternelle et infantile (PMI) qui ne leur permet plus de jouer leur rôle de prévention. Les inspecteurs de ces trois inspections générales ont émis des recommandations. Parmi elles, celle d’abandonner les notions de prévention primaire, secondaire et tertiaire « au profit d’une approche plus adaptée distinguant prévention universelle et prévention ciblée ». Une réforme qui nécessite un préalable,…
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