Publié le : Dernière Mise à jour : 12.07.2019Par : Elsa Gambin
En Auvergne, l’association ALS permet à des familles déboutées du droit d’asile et qui ont souvent erré de rues en hôtels, de retrouver une sérénité grâce à un appartement fixe et un soutien renforcé. Tout en observant que les démarches administratives se résolvent d’autant mieux quand la question de l’hébergement ne se pose plus.
Il a fallu du temps… Du temps pour que l’Atelier logement solidaire (ALS) signe une convention en 2013 avec le conseil départemental du Puy-de-Dôme. Mais selon Audrey Vigignol, directrice de l’association, cela valait le coup. « L’accompagnement des familles se heurtait à la question de l’hébergement, qui conditionne tout le reste. Impossible de s’occuper de quelconque démarche quand on ne sait pas où on va dormir le soir même. » Alors, à Clermont-Ferrand, dès 2010, la Cimade, le Secours populaire et le Secours catholique imaginent une alternative à l’hébergement d’urgence en hôtel, solution onéreuse et précaire. « C’est la synergie du social et du caritatif qui a permis cela. L’objet de l’ALS est le développement de projets en innovation sociale dans le domaine du logement », précise Audrey Vigignol, qui dénonce par…
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