L’Insee et la Dares ont publié le 2 juillet la 4e édition d’Emploi, chômage, revenus du travail. Le dossier portant sur « le rôle des origines dans la persistance des inégalités d’emploi et de salaire » s’intéresse aux personnes immigrées et leurs descendants. Le premier constat est celui de « difficultés variables selon les origines » : les personnes originaires du Maghreb, des pays d’Afrique subsaharienne et de Turquie connaissent « les situations professionnelles les plus défavorables, avec un risque plus élevé de chômage, des emplois plus précaires ou moins bien rémunérés ».Les personnes immigrées rencontrent certes des obstacles dans leur recherche d’un emploi adéquat pour des raisons liées à « la reconnaissance des qualifications étrangères, la maîtrise de la langue, les barrières administratives ». Mais les descendants d’immigrés, nés et scolarisés en France, « sont susceptibles de connaître les mêmes discriminations que les immigrés à l’embauche », pointe l’étude, l’une des rares à traiter des évolutions d’une génération à l’autre. Pour les personnes originaires du Maghreb, d’Afrique subsaharienne et de Turquie comme pour leurs descendants, les taux de chômage « excèdent de…
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