Des refus de soins plus importants pour les femmes nées à l’étranger
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Une étude menée par l’Observatoire du Samu Social de Paris et dévoilée par Santé publique France, le 25 juin, s’intéresse pour la première fois aux refus de soins pour les femmes bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) ou de l’Aide médicale d’État (AME). Réalisée en 2013 sur un échantillon de 801 familles sans domicile hébergées en Île-de-France, elle confirme la prévalence importante de pratiques pourtant interdites par la loi.Sur les 561 femmes sans domicile couvertes par la CMU ou l’AME, 22 % déclarent avoir subi un refus de soins. Près d’un tiers de ces femmes perçoivent leur état de santé général comme « moyen » et plus d’une femme sur 10 le décrivait comme « mauvais » ou « très mauvais ». Les refus sont d’autant plus fréquents pour les femmes nées à l’étranger, en situation irrégulière, ayant un « mauvais état de santé perçu », ou encore pour les femmes ayant un conjoint ou communiquant avec de la famille ou des amis. Les femmes bénéficiaires de l’AME ont par ailleurs plus de risque de refus de soins que celles couvertes par la CMU. Avoir déjà été moins bien reçue que les autres patients par du personnel médical est également un facteur associé aux refus de soins,…
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