Publié le : Par : Nathalie AuphantLecture : 2 min.
Le 27 juin, un colloque sur les violences conjugales s’est déroulé à Paris à l’initiative de l’Association française de thérapie du traumatisme des violences sexuelles et familiales et de prévention et de la Fédération nationale des associations et centres de prise en charge d’auteurs de violences conjugales et familiales. Il a été notamment question des enfants exposés.
Dès le début du colloque, la gravité des violences conjugales a été posée, avec des chiffres édifiants mais loin d’être surprenants : en date du 27 juin, 70 femmes sont mortes depuis le début de l’année à la suite de violences de leur conjoint ou ex-compagnon. Les femmes ne sont toutefois pas les seules victimes : 8 hommes et 13 enfants sont décédés sur la même période des suites de ces violences. Chaque année, ce sont ainsi plus de 120 femmes qui sont tuées, ce qui représente presque 20 % des homicides.Une priorité : les enfantsPour les enfants « victimes » ou « exposés », le constat fait par les intervenants du colloque est identique : de telles violences ont des répercussions à court terme et sur leur avenir. Marie-France Hirigoyen, psychiatre spécialiste notamment des violences…
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