Comment faire de l’habitat intercalaire une solution d’hébergement prometteuse ? L’Association francilienne pour favoriser l’insertion par le logement (Affil) organisait, le 1er juillet à Paris, une rencontre autour de ce nouveau type d’habitat dont les contours restent à définir.
Ghada Saida est hébergée depuis juin 2016 aux Grands Voisins, accompagnée par l’association Aurore. Elle y tient un restaurant et se lance dans un projet d’épicerie solidaire : « La participation des résidents, c’est important pour la dignité », glisse-t-elle. Ce site parisien est une zone d’habitat intercalaire. Un ancien hôpital réaménagé où des personnes ont été logées pour une période éphémère, dans l’attente de la construction d’un quartier neuf. Au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), un immeuble pour lequel l’office HLM avait été obligé de décaler son opération immobilière a été aménagé par le Groupe SOS en centre d’hébergement d’urgence, où habitent de nombreuses mères sortant de maternité. L’habitat intercalaire recouvre ainsi « toutes les initiatives qui visent, sur des bâtiments ou terrains inoccupés, à réactiver de la vie sociale, soit tant…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques