Mise en place au 1er janvier 2016, l’aide à la réinsertion familiale et sociale des anciens migrants dans leur pays d’origine (ARFS) vise surtout les « chibanis » les plus défavorisés vivant dans des foyers de travailleurs migrants ou en résidences sociales. Mais cette aide rencontre de nombreux blocages.
Défini depuis la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007, le dispositif de l’aide à la réinsertion familiale et sociale des anciens migrants dans leur pays d’origine est resté inappliqué pendant près de huit ans, faute de la publication des décrets. « En 2012, la mission parlementaire sur la situation des personnes âgées immigrées a mis en évidence qu’il fallait ressusciter ce dispositif de l’ARFS pour permettre à ces personnes de ne pas faire le choix entre la France et le pays d’origine mais de pouvoir aller d’un pays à l’autre sans aucune entrave administrative et financière. L’autre objectif était de faciliter la libération de places dans les foyers de travailleurs migrants ou dans les résidences soumis à une forte demande », rappelle Fatima Mejjouz, directrice territoriale adjointe à l’Office français de l’immigration et de l’intégration.Mais…
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