Publié le : Par : Nathalie AuphantLecture : 3 min.
Le 11 juin, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge a organisé un colloque autour d’une question : « Pourquoi une politique de l’enfance et de l’adolescence ? Des temps, des lieux et des droits pour grandir ». La place de l’enfant et la prise en considération de sa parole étaient au cœur des discussions.
La Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) stipule que l’expression et la participation des enfants aux décisions qui les concernent, et dans leurs différents espaces de vie, sont un droit. Geneviève Avenard, défenseur des enfants, adjointe du défenseur des droits, a ainsi rappelé son article 12, qui consacre le droit de l’enfant à être entendu : « Les Etats parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant… » La Cide instaure ainsi l’enfant comme un sujet de droit propre, qui instaure notamment une dimension d’émancipation au sens du développement des capacités des enfants pour leur permettre d’assurer un rôle actif au sein de sa communauté, sa famille, son quartier…Des progrès mais insuffisantsEt si de nombreux progrès ont…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques