Publié le : Par : Nathalie AuphantLecture : 1 min.
Le 29 mai dernier, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a envoyé un courrier à Édouard Philippe, le Premier ministre. Elle lui demande de stopper la politique du « cas par cas » pour le retour des mineurs de nationalité française détenus dans des camps en Syrie. Elle rappelle le danger de mort qu’encourent ces enfants, une situation qui n’est pas nouvelle et qui a été dénoncée par plusieurs associations. La CNCDH évoque notamment le rapport du comité international de la Croix-Rouge, en date du 22 mars, qui décrit des conditions de vie « misérables ». Celles-ci « ne satisfont pas aux besoins élémentaires des enfants, tant physiques que psychologiques, au point d’avoir provoqué la mort de plusieurs d’entre eux », dénonce-t-elle. Le manque d’eau, de nourriture, de structures sanitaires, l’absence de toute scolarisation ou encore les menaces et violences vécues dans ces camps sont autant de faits énumérés.La CNCDH remet également en cause la gestion au « cas par cas », en s’alarmant d’une politique guidée par les réticences de l’opinion publique et la crainte que ces enfants soient des « bombes à retardement ». Une position difficile à entendre, alors même…
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