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« On passe à côté d’un certain nombre de vulnérabilités chez les garçons »

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maître de conférences à l’Université Paris-XIII
Comment s’incarnent les différences de traitement entre garçons et filles ?Il y a une tendance assez forte à la « sanitarisation » de la situation des filles. On va aller chercher beaucoup plus souvent l’existence de difficultés psychologiques, de difficultés dans le développement à l’adolescence, par exemple. Alors que chez les garçons, ces situations sont interprétées sous l’angle de quelque chose d’assez normal à l’adolescence : se retrouver dans un attroupement violent ou voler une voiture, c’est finalement beaucoup plus dans l’ordre des choses pour des adolescents garçons. L’autre grande différence tient en la sexualisation : on va très rapidement ramener les situations des filles à des difficultés avec leur sexualité, leur rapport aux garçons. C’est très frappant quand on étudie les procès-verbaux de la police : pour les garçons, la question de la sexualité, de l’intimité, du fait de savoir s’ils ont un ou une petite amie, cela reste très rarement posé. Alors que dans les procès-verbaux des filles, peu importe ce qu’elles ont fait, que cela ait un rapport ou non avec la sexualité, on va très…
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