Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2019Lecture : 2 min.
Les Assises nationales du handicap, organisées par le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux, se sont tenues les 23 et 24 mai à Paris. Celles-ci ont soulevé moult interrogations. Notamment celle de savoir si les paramètres de la réponse modulaire sont à maturité suffisante pour amorcer la transition généralisée vers le milieu ordinaire.
« Il faut dissoudre nos établissements traditionnels pour les transformer en services de proximité. Les professionnels ne doivent plus être des substituts parentaux mais des conseillers qui interviennent auprès de l’environnement. Les éducateurs spécialisés doivent devenir des conseillers en éducation, qui apportent du conseil aux acteurs ordinaires sans chercher à les remplacer. » L’invective, lancée par le psychosociologue Jean-René Loubat devant un parterre de professionnels de l’accompagnement, est pour le moins culottée. Et pas un secteur n’échappe à sa fronde : instituts médico-éducatifs dont la scolarité est « ségrégative », établissements et services d’aide par le travail, qui intègrent « moins de 1 % de leurs travailleurs dans le milieu ordinaire »… En omettant peut-être…
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